Poèmes

Pont Mirabeau . 2

(Poème substitué *)

Sous les pieds du soldat coule la Seine

Et sur la place, autant qu’il m’en souvienne

Un carrousel tournait à perdre haleine

Vienne l’ennui sonner l’heure

Le jour, la nuit, je demeure

Un masque à la main restons face à face

Tandis que sous le Ponts des Anges passe

D’un Arlequin dolent, l’ombre si lasse

Vienne l’ennui sonner l’heure

Le jour, la nuit, je demeure

L’amour s’en va comme une main courante

L’amour s’en va comme une montre lente

Comme un miroir de vie mirobolante

Vienne l’ennui sonner l’heure

Le jour, la nuit, je demeure

Passent les jours et passent les chimères

Au temps passé sont les amours amères

Sous les pieds du soldat roule la mer

Vienne l’ennui sonner l’heure

Le jour, la nuit, je demeure

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*Poème substitué.  Reparti une nouvelle fois du poème d’Apollinaire : le Pont Mirabeau, j’ai substitué des mots pour le faire dissonner, lui faire rendre des images et une ambiance différentes tout en collant le plus possible au thème initial.

En gras, les mots ou lettres qui ont été substitués.

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