De 17 à 25 heures

Les nuits s’ennuient

Les nuits s’ennuient, les nuits se traînent

Longues, longues, les nuits se traînent

Se traînent jusqu’au matin blanc

Le long du même chemin lent

Un coche lourd et sans allant

Suit son cheval indifférent

Glissant sur le pavé luisant

Sous la lune les nuits s’ennuient

Ainsi je vais sans but et sans

Passion comme vont les passants

Je vais, je m’ensuis, je m’entends

L’écho crier mon nom sans bruit

Le bruit doubler mon pas d’absent

J’attend l’aube qui toujours fuit

Dans le secret des insomnies

Frileux je me drape dedans

Il n’y a pas de fin de nuit

Auteur, compositeur, interprête

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