De 17 à 25 heures

Qu’un cheval secret

Près du portail en berne

S’inclinent tristement

Un long cheminement

Lassé de couleurs ternes

Meurt le rouge pâli

Sur le bord de ta bouche

Et le soleil jauni

Où les heures se couchent

Et là dans les ruisseaux de lave

Nagent, nagent des poissons d’or

Echappés du Musée Grévin

Mon doigt court sur le rail uni

Mes mains ruissellent sur la voie

Sur la colline à l’agonie

On entend palpiter les bois

Aux murmures du cor

Pour un instant sonore

Une seconde encore

J’écoute un air du Nord

Ô qu’un cheval secret

Passe, crinière au vent !

Auteur, compositeur, interprête

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