De 17 à 25 heures

J’ai compté…

J’ai compté mes souvenirs

Et voilà le train qui passe

Et voilà le vent qui hurle

Et qui emporte son cri

Et voilà l’oiseau qui passe

Venu des années-poussières

Voilà sur le mur de pierre

Un nom gravé qui s’efface

Efface et que l’on remplace

Par la mélodie nouvelle

D’une romance en dentelles

Qui se joue à pile ou face

On ferme un livre achevé

A peine on tourne la page

Que déjà les personnages

Dans la nuit s’en vont danser

Danser sur des souvenirs

Où des pleurs étaient tombées

Et danser sur un été

Qui se regarde finir

Un été qui se désole

Avant que vienne l’automne

Revoilà la farandole

Voilà les tambours qui sonnent

Sont-ils cent ou sont-ils mille

Ceux qui dansent autour du puits

J’en ai tant connu depuis

Que j’en ai perdu le fil

Et voilà le vent qui hurle

Et voilà le train qui passe

J’ai compte mes souvenirs

Et c’est mon nom qui s’efface

Auteur, compositeur, interprête

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