De 17 à 25 heures

Auprès de ma blonde

Il a fallu plus de cent ans

Pour que ma belle au bois dormant

Oublie l’espace d’un instant

Ses rêves de prince charmant

Moi qui ne suis ni chevalier errant

Ni troubadour, ni poète vraiment

Qu’avais-je de plus qu’un passant ?

Mais l’amour s’en allait chantant :

“ Auprès de ma blonde je m’endors

Je fais la nique à la mort ”

J’ai failli voir s’ouvrir la nuit

Au bord du gouffre de l’oubli

Les voix que j’aimais s’étaient tues

Jamais on ne s’y habitue

Dessous des arbres gris aux doigts de fer

Je cachais ma tristesse et mes hivers

Mais quel était donc ce passant ?

Voilà qu’il s’en allait chantant :

“ Auprès de ma blonde je m’endors

Je fais la nique à la mort ”

J’avais laissé depuis longtemps

Sans un regret sans un frisson

Le mauvais temps de mes vingt ans

Quand l’amour boudait mes chansons

Mais voilà qu’on gosse joufflu, têtu

Etait venu mettre la main dessus

Le temps d’unir ces deux passants

Que le vent suivait en chantant

“ Auprès de ma blonde je m’endors

Je fais la nique à la mort ”

Auteur, compositeur, interprête

Laisser un commentaire