Au bout de tes doigts fleurit le silence
A chaque extrémité profonde
Au bout de tes doigts fleurit
Comme un baiser de silence
Qui grave de ses dents longues
De ce dur couteau dans la plaie
Ton nom, comme un étranger grave
Des rimes de rimmel ont pleuré sur les berges
Derrière le rideau retranché
De deux miroirs liquides
Qui s’écoulent un soir d’hiver
Entre le lit et la table
Entre le feu et la chandelle
Devant la stéphanisation des tes yeux clairs
J’ai brûle toutes mes hardes au styrogène
Tous mes poèmes au décalogue
J’ai réduit ton regard à un seul rayon de lune
Qui grinçait entre les grilles d’un soupirail
Comme des dents serrées
*
Au calendrier pivotant
C’était la septuagésime
Des amours posthumes